Comment et pourquoi augmenter sa testostérone ?

Manque de testostérone : causes, symptômes et traitements

La relation éventuelle entre les taux de testostérone et l’activité sexuelle de la femme a donné lieu à des travaux contradictoires. Toutefois, on ne peut nier la réalité d’une baisse conséquente de libido et de désir chez la femme ménopausée encore plus prononcée chez la femme ovariectomisée bi-latérale. Dans les deux cas, des niveaux bas peuvent entraîner une perte de masse musculaire et augmenter le risque de fractures osseuses.

Une étude britannique a trouvé que 30 sur 37 pesticides examinés sont capables de perturber le flux hormonal mâle[30]. Souvent associée à la masculinité, elle joue également un rôle significatif chez les femmes. Impliquée dans une multitude de fonctions biologiques, elle affecte la santé globale de l’organisme. Au vu des éléments détaillés plus haut, il devient évident que la testostérone et la libido sont étroitement liées chez l’homme.

Cependant, ces effets sont largement controversés au sein de la communauté scientifique. Elle intervient dans la croissance osseuse et maintient la santé osseuse. Au niveau cérébral, elle pourrait stimuler les performances cognitives. Son intervention sur la masse musculaire cardiaque permettrait également de renforcer le cœur.

Certains produits chimiques présents par exemple dans les plastiques et les pesticides peuvent également interférer avec notre équilibre hormonal, notamment avec notre taux de testostérone. L’activité physique régulière, en particulier l’entraînement en résistance (musculation), peut stimuler la production de testostérone, indique Charlotte Methorst. Des exercices de développement musculaire comme les squats, les pompes, les burpees, les deadlifts ou les bench press peuvent être particulièrement bénéfiques.

La testostérone améliore aussi les performances physiques, influerait sur l’énergie et pourrait booster la sensation de “puissance”. En présence de tels symptômes, une prise de sang avec dosage de la testostérone totale peut être réalisée. Chez la femme, elle est synthétisée en faible quantité par les glandes surrénales et dans l’ovaire. En cas de diagnostic ou de suspicion de déficit en testostérone, le professionnel de santé procédera à une anamnèse (questions faites au patient pour notamment comprendre ses antécédents médicaux et familiaux), ainsi qu’à un examen physique et des tests de laboratoire. La testostérone est isolée pour la première fois en 1935 et son utilisation médicale est approuvée en 1939[75],[76].

À l’âge adulte, la testostérone a une influence sur les comportements au quotidien. Elle peut par exemple diminuer les sensations de stress ou moduler nos réactions et nos humeurs. La testostérone serait, en effet, associée à des comportements dominants, compétiteurs, voire agressifs. Enfin, elle stimule la production de protéines et accélère le développement musculaire. Les auteurs indiquent que ces résultats aident à combler le « déficit » d’attention accordé au rôle des androgènes (testostérone et autres hormones dites « masculinisantes ») dans la sexualité des femmes. « Nos données tendent à confirmer que les différences entre les hommes et les femmes doivent être comprises en les examinant dans le contexte des influences sociales et hormonales sur la fonction et le comportement sexuels.

Bien que couramment appelée hormone mâle, elle est aussi celle qui est la plus présente chez les femmes[4]. Chez l’homme, une testostéronémie trop faible est généralement le signe d’un hypogonadisme. Ce déficit en androgènes peut être lié à un problème au niveau du testicule ou d’origine centrale (hypothalamus ou hypophyse). L’hypotestostéronémie peut aussi être liée à une cirrhose, à la prise de certains médicaments (mitotanes) ou à une hypothyroïdie, entre autres. La testostérone est une hormone stéroïde mâle produite naturellement chez l’homme et, à un moindre degré, chez la femme.

Le dosage de la testostérone plasmatique totale associé au dosage de la TeBG est le meilleur moyen d’évaluer le fonctionnement hormonal du testicule (fonction leydigienne). Le plus souvent, on mesure les taux sanguins totaux, qui permettent d’évaluer la capacité de production de l’hormone alors que la détermination des taux libres (hormone non liée aux protéines de transports) permet d’estimer la disponibilité tissulaire (1 à 3%). La testostérone est souvent considérée comme l’hormone de la sexualité mais elle possède en réalité de nombreux rôles dans l’organisme. « Un supplément en testostérone sera essentiellement déconseillé chez les patients atteints d’un cancer de la prostate », prévient le Dr Lecerf. « Avec l’âge autour de 60/70 ans généralement, le taux de testostérone diminue. La prise de testostérone (de source extérieure) après l’activité physique permet une augmentation de la récupération par une augmentation de la synthèse du glycogène[31]. Il a également été montré par des études que si l’on bloque cette augmentation d’endorphine durant l’exercice, on supprime la baisse de testostérone et tissu adipeux et cela rend l’exercice moins difficile, moins pénible mais n’augmente pas la performance.