Testostérone: rôles, symptômes e comment l’augmenter

Comment et pourquoi augmenter sa testostérone ?

Le terme “anabolisant” signifie qu’elle augmente la masse musculaire d’où l’attrait des sportifs pour la substance (notamment chez les culturistes). La testostérone améliore aussi les performances physiques, influerait sur l’énergie et pourrait booster la sensation de “puissance”. L’excès ou le manque de testostérone peut provoquer des symptômes qui varient selon l’âge et le sexe et qui sont plus facilement perceptibles chez les femmes, les enfants et les adolescents en raison des altérations que subit leur corps. Le stress chronique peut aussi contribuer à réduire les effets de la testostérone ! L’excès de cortisol (l’hormone du stress) peut interférer avec la production de testostérone et ainsi réduire la libido, affecter le stockage des graisses et altérer notre sommeil. Apprenez donc à faire redescendre la pression grâce à des techniques de gestion du stress comme la méditation, la cohérence cardiaque ou encore le yoga. La testostérone est isolée pour la première fois en 1935 et son utilisation médicale est approuvée en 1939[75],[76].

Parmi les éléments ayant un effet excitateur notoire on compte le zinc[20]. Les niveaux de testostérone dans le système sanguin varient naturellement au cours d’une période de vingt-quatre heures, avec des pics tôt le matin[15]. Pendant plusieurs décennies, le cancer de la prostate était en lien avec un excès de testostérone. Aujourd’hui, cette croyance traditionnelle est réévaluée par les scientifiques, au regard des connaissances actuelles. En effet, selon une équipe de chercheurs Suisses, aucune étude n’est parvenue à démontrer qu’une augmentation du niveau de cette hormone entraînait une augmentation de l’incidence du cancer de la prostate. L’impact de la testostérone sur l’agressivité du cancer de la prostate est débattu.

La libido résulterait d’une balance entre des mécanismes excitateurs (dopamine, testostérone, œstrogènes) et inhibiteurs (sérotonine, prolactine normale et testosterone basse, opioïdes) au niveau central. On a auparavant noté le taux de testostérone des sujets par analyse de leur salive. Sous forme de comprimés, la testostérone est d’efficacité très variable[57] et n’est pas disponible dans tous les pays. La testostérone et surtout la DHT interviennent dans la virilisation via leur récepteur (la voix devient plus grave, la pousse des poils est stimulée). La répartition entre testostérone libre, liée à SHBG et aux autres vecteurs varie fortement selon la méthode utilisée pour quantifier ces composants, et leur interprétation est quelquefois difficile[13]. De plus, les mesures indirectes de la testostérone prénatale suggèrent qu’elle pourrait jouer un rôle organisationnel dans la structuration des connexions neuronales ou la détermination de la morphologie cérébrale de l’embryon[11]. À la suite de la différenciation des gonades en testicules (différenciation induite par la protéine TDF codée par le gène SRY), la testostérone apparaît au niveau embryonnaire chez les mâles.

Par ailleurs, les récepteurs androgéniques diminuent à la surface de l’ensemble des cellules des tissus cibles majorant les symptômes liés à l’hypo-sécrétion de testostérone. On préférera le terme de syndrome de déficit en testostérone (SDT) à celui de ménopause. Certains hommes jeunes ne produisent pas suffisamment de quantité de testostérone.

C’est en tout cas ce qui ressort d’une nouvelle étude, publiée le 11 octobre 2021 dans The Journal of Sex Research. Lorsque le taux de testostérone est faible, des symptômes tels que la baisse de la libido, la perte de poils, les sauts d’humeur, la baisse de la concentration, la réduction de la masse musculaire et des performances physiques sont fréquents. Chez l’homme, la testostérone est principalement produite dans les testicules et bien qu’elle soit considérée comme une hormone masculine, elle est également produite par les ovaires et les glandes surrénales chez la femme. Lors du vieillissement, la sécrétion de testostérone par les cellules de Leydig se réduit.

Seules la testostérone libre et la testostérone liée à l’albumine sont considérées comme étant biodisponibles (la part liée à l’albumine étant disponibles pour les cellules cibles)[12]. Il existe un équilibre entre la fraction de testostérone fixée sur la SHBG et la fraction libre. Par ailleurs, selon l’étude Androcan publiés dans la revue Hormones and Cancer, ce serait, au contraire, le déficit en testostérone qui favoriserait l’apparition du cancer prostatique sous une forme grave.

Le sommeil contribue à la régénération de la testostérone, et un manque de sommeil peut avoir des conséquences sur celle-ci. La testostérone est dosée grâce à un prélèvement sanguin, effectué au pli du coude.

Le taux de testostérone dans le sang varie en fonction du sexe, de l’âge et du stade pubertaire. La testostérone libre est la testostérone qui est disponible dans l’organisme et qui peut être absorbée pour remplir sa fonction. En effet, elle n’est liée à aucune protéine et peut donc entrer librement dans les cellules où elle effectue son action. Par ailleurs, en cas d’un faible taux de testostérone pendant l’adolescence, les garçons peuvent ne pas développer pleinement les caractéristiques masculines telles que la pilosité faciale et la mue de la voix. « La testostérone est une hormone stéroïdienne sécrétée par les cellules de Leydig situées dans testicules chez l’homme, mais aussi par les ovaires et les glandes surrénales chez la femme, en plus petite quantité », rappelle Charlotte Methorst.

Une recherche publiée en 2021 étudie les rapports existants dans les deux sexes entre testostérone et sexualité. L’expérience examine les associations entre la testostérone salivaire (Sal-T) et la fonction et le comportement sexuels. Chez les femmes, celles dont les niveaux de testostérone sont significativement plus élevés ne montrent pas de tendance à avoir davantage de partenaires sexuels, mais se masturbent davantage et ont plus fréquemment des relations homosexuelles[86],[87].

Par ailleurs, l’excès de graisse, en particulier autour de la taille, est souvent associé à des niveaux plus bas de testostérone. De fait, la graisse corporelle, en particulier la graisse abdominale, peut favoriser la conversion de la testostérone en œstrogène, une hormone féminine. D’où l’importance de lutter contre la sédentarité et de maintenir une activité physique régulière pour lutter contre l’accumulation excessive de graisse.